Un article paru sur le site du magazine La Pêche & Les Poissons nous rappelle que la pêche du brochet est fermée en 2ème catégorie depuis le 28 janvier. Mais si la fermeture est nationale, il s'avère que chaque département propose une réglementation différente concernant les leurres pouvant être utilisés durant la période de fermeture. Le hic, c'est que vous risquez de vous retrouver en face de la justice, les adaptations des fédérations départementales du texte n'étant que des interprétations de la loi selon l'article. Extraits.

Beaucoup de pêcheurs choisissent de ranger leurs leurres pendant la fermeture du brochet en 2ème catégorie. En cause, une réglementation complexe qui met des bâtons dans les roues de ceux qui aimeraient se concentrer sur le silure, la perche, l'aspe, le black-bass, le sandre... Mais il y a quelques bons plans pour poursuivre son loisir de février à avril !

Avant tout, une précision importante : si la pêche du brochet sur le domaine public est fermée en France depuis ce dimanche 28 janvier 2024, le domaine privé est toujours accessible. Cela peut être l'étang privé du voisin ou un grand centre de pêche comme Paris Predator Fishing. Mais il y a de nombreuses autres possibilités.

Chaque fédération ressort à la même époque son infographie avec les leurres autorisés et les leurres interdits pendant la fermeture du brochet. De nombreuses fédérations par exemple interdisent l'usage du worm (leurre souple imitant un ver) ou de la technique du drop-shot, quand d'autres les autorisent (comme Paris et ses départements limitrophes)... Les fédérations s'en remettent à l'article R436-33 du Code de l’Environnement : "Pendant la période d'interdiction spécifique de la pêche du brochet, la pêche au vif, au poisson mort ou artificiel et aux leurres susceptibles de capturer ce poisson de manière non accidentelle est interdite dans les eaux classées en 2e catégorie."

Or, comme le rappelle récemment la fédération de pêche du Bas-Rhin sur sa page Facebook : "Ces tableaux diffèrent d’une fédération à l’autre, et pourtant il s'agit du même texte de loi ! Il s’agit donc d’une interprétation de la loi qui n’engage que ses auteurs ! A ce jour, il n’existe pas de jurisprudence à ce sujet, comme ce peut être le cas, par exemple, de la pêche à la traine. Un garde-pêche est donc tout à fait en droit de verbaliser un pêcheur pour l’utilisation d’une technique ou d’un appât qu’il estime être en mesure d’assurer la capture d’un brochet de manière non accidentelle. Il transmettra alors le procès-verbal au tribunal. Ce sera alors à un juge, seule autorité compétente pour interpréter la loi, de prendre la décision de condamner ou de relaxer le contrevenant. Son jugement fera alors office de jurisprudence". CQFD !

Voir l'article complet ICI.